Historique de l'AFEM

L'Association Française des Enseignants MBSR

L’AFEM est née de la volonté d’instructeurs MBSR de se fédérer autour de valeurs éthiques qu’ils partagent, au sein d’une association constituée exclusivement d’instructeurs qualifiés et/ou certifiés. Elle s’est constituée d’emblée sur une double volonté qui fait toute sa spécificité et son originalité dans le paysage de la Pleine conscience : d’une part, prôner l’ouverture, la tolérance et le pluralisme en reconnaissant les diverses formations de qualité, sans privilège ou exclusivité ; faire le choix de se différencier d’un organisme de formation, en mettant l’accent sur la création de liens entre instructeurs et le grand public.

En effet l’engouement pour la pleine conscience a eu pour conséquence la multiplication de propositions de formation. Pour les créateurs de l’association, il semblait important de proposer en France une structure garantissant la qualité et l’éthique des formations des instructeurs MBSR.

Il a été décidé de regrouper uniquement les instructeurs du programme MBSR, même si d’autres programmes existent (MBCT, MBRP, MSC….).

En France et en Belgique, quatre structures proposent des formations reconnues au niveau international:

En France:

– l’ADM (Association pour le Développement pour la Mindfulness)
– l’IMA (Institute for Mindfulness Approaches)

En Belgique:

– l’ULB (Université libre de Bruxelles)
– l’IPC (Institut Pleine Conscience)

L’intention de l’AFEM

La naissance de l’AFEM prend donc sa source dans une volonté de soutien des instructeurs dans la transmission des programmes de pleine conscience, en offrant une palette plurielle et complémentaire de par les parcours variés des enseignants.

Il semble également primordial, pour les créateurs de l’association, de créer du lien et de permettre à tous les instructeurs de pouvoir partager leurs expériences en tant qu’enseignants, parfois isolés aux quatre coins du pays. Elle offre ainsi un espace de rencontres et de dialogues, et ce quelle que soit l’école qui les avait formée.

Plusieurs mois de travail ont permis de clarifier les intentions de l’association, et d’en établir les statuts juridiques. Ainsi, un mode de gouvernance participatif plutôt que vertical a été choisi, pour que l’AFEM appartienne réellement à ses adhérents.